L'institut national de la statistique et des études économiques est une direction général du ministère de l'économie et des finances. l'Institut national de la statistique et des études économiques collecte, produit, analyse et diffuse des informations sur l'économie et la société françaises. Il est implanté en Martinique comme dans toutes les régions de France. l'Insee et les services statistiques ministériels (SSM) mettent en ligne, sur internet, la majeure partie de leurs publications. La bibliothèque de l'Insee a pour mission de conserver et de mettre à disposition les documents de la statistique publique qui ne se trouvent pas ou plus sur internet et qui ne figurent plus au catalogue commercial.
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Champs d'études : transversal à tous les thèmes sociaux et sanitaires
La Martinique est la région française où la part de logements vacants est la plus élevée en 2020 (16,1 %).
L’Insee a publié en octobre 2023 le Panorama de la pauvreté en Martinique qui met à jour une diversité de situations individuelles et territoriales. L'approche monétaire a été privilégiée car elle est la seule qui permette une analyse fine d'un point de vue géographique, à un niveau régional ou infra-régional.
Auteurs poursuivables en 2022 et population écrouée au 31 décembre 2022. Comparaisons régionales et départementales.
Au second trimestre 2023, l’emploi salarié augmente légèrement en Martinique, principalement dans le tertiaire non marchand et la construction. Le nombre de contrats d’intérim repart à la hausse. Le taux de chômage recule. Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois ainsi que le nombre de nouvelles entreprises diminuent.
En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.
Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, l’impact social de la crise sanitaire s’estompe plus rapidement que dans les autres territoires. L'Insee s'est intéressé à l'évolution de la population des QPV bénéficiaires du RSA et les demandeurs d'emploi pour mesurer l'impact de la crise et la reprise.
Cet ouvrage dresse un panorama complet des pratiques sportives et culturelles en France.
L'édition 2021 de l'ouvrage “La France et ces territoires” offre notamment un panorama sur la problématique de la délinquance au niveau territorial. En utilisant les zonages d’études actualisés en 2020, l’ouvrage fait le point sur les disparités géographiques en France, sur les forces et faiblesses des divers territoires ainsi que sur les conditions de vie de la population.
Les résultats sont issus de l’exploitation complémentaire du recensement de population de 2018. Le champ de l’étude porte sur les enfants, adolescents et jeunes adultes de 3 à 24 ans qu’ils résident en ménage ordinaire ou en communauté l’exception de la partie sur les caractéristiques sociodémographiques des 3 à 17 ans. Au 1er janvier 2018, 17,7 millions d’enfants, adolescents et jeunes adultes de 3 à 24 ans vivent en France. Parmi eux, 30 % vivent en milieu rural.
Les jeunes adultes de moins de 30 ans risquent moins que leurs aînés de développer une forme grave de Covid-19 et d’en décéder. Cependant, leur état de santé mentale s’est nettement dégradé sous l’effet de la crise sanitaire et de ses impacts sociaux et économiques.
Chiffres détaillées - Tableaux au niveau national et au niveau localisé
Cet ouvrage apporte un éclairage sur plus d’un an de crise sanitaire, aux conséquences économiques et sociales inédites : Comment ont évolué la mortalité et la santé de la population au cours des différentes vagues ? Quel a été le niveau d’adoption des mesures de prévention ? Comment le système de soin a-t-il été impacté ? Quels territoires ont été les plus touchés par la baisse des naissances observée neuf mois après le premier confinement ? Quelles sont les conséquences de la crise sur les revenus des ménages et sur le marché de l’emploi ? Comment les jeunes ont-ils vécu cette crise ?
L'Insee présente un ensemble de données sur les quartiers politique de la ville : populations et différents indicateurs sont téléchargeables sous forme de bases de données ainsi que sous forme de fiches thématiques par quartier. Les indicateurs par thématique sont proposés également dans un rapport synthétique pour tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
La part des Martiniquais de 15 ans ou plus se déclarant en bonne santé (55 %) reste inférieure à celle de France métropolitaine (71 %), bien qu’en augmentation par rapport à 2014. Les problèmes de santé entraînent des limitations d’activité pour un tiers de la population de plus de 15 ans. Plus d’un Martiniquais sur deux est en surpoids ou obèse, un quart déclare de l’hypertension artérielle et la part de diabétiques est deux fois plus importante qu’en France métropolitaine. En 2019, un tiers des Martiniquais ont été contraints à retarder leurs soins, voire à y renoncer.
Cet ouvrage offre un panorama des questions économiques, sociales et environnementales au niveau territorial. En utilisant les zonages d’études actualisés en 2020, l’ouvrage fait le point sur les disparités géographiques en France, sur les forces et faiblesses des divers territoires ainsi que sur les conditions de vie de la population.
En 2019, en France, 12,9 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET). Si les femmes sont globalement plus souvent dans cette situation que les hommes, ce n’est le cas qu’à partir de 22 ans. En effet, elles sont plus souvent en études auparavant, puis inactives avec l’arrivée des premiers enfants. L’écart entre les femmes et les hommes se réduit depuis 2003. Il est aussi moins important que dans l’ensemble de l’Union européenne. Quant à la part de NEET elle-même, elle est légèrement plus élevée en France.
Dans cette édition, la vue d’ensemble porte sur l’impact social de la crise sanitaire de la Covid-19 et du confinement, dans des domaines tels que la santé, l’emploi, les inégalités femmes-hommes, la scolarité des enfants, les pratiques culturelles, etc. Un éclairage est ensuite apporté sur les enfants, sous l’angle des inégalités sociales..
Les mesures de confinement mises en place depuis le 17 mars 2020 touchent les populations de façon différenciée selon le type de logement qu’elles occupent ou la composition de leur ménage. L’Insee a souhaité rassembler différents indicateurs à l’échelle locale pour éclairer les phénomènes liés à la suroccupation des logements, et à la spécificité des ménages concernés (familles monoparentales, enfants en bas âge, personnes seules..). Ces éléments sont accessibles soit sous forme de cartes, soit sous forme de tableaux régionaux et départementaux, soit sous forme de fiches départementales commentées téléchargeables, soit enfin sous forme de base de données téléchargeable. Une publication nationale résume les grands messages que permettent de délivrer ces indicateurs.
En 2012, en France, 15 millions de résidents sont titulaires d’un diplôme du supérieur ou en cours d'études supérieures. Les personnes disposant des niveaux de formation les plus élevés sont également les plus nombreuses à quitter, au cours de leur vie, leur région de naissance. Parmi les étudiants et diplômés du supérieur résidant en France, près d'un sur trois vit dans une région différente de celle où il est né, et près d’un sur huit est né à l'étranger. Leur répartition géographique est très variable : entre 25 et 34 ans, plus de la moitié des résidents franciliens est diplômée ou étudiante du supérieur contre moins d'un tiers des résidents corses.
En 2013, 71 950 actifs martiniquais quittent leur commune de résidence pour se rendre à leur travail. La part de ces navetteurs a augmenté de 7 points depuis 1999, passant de 49 % à 56 % des actifs occupés, témoignant de la déconnexion progressive entre lieu de domicile et lieu de travail. Les navetteurs se rendent pour près de 60 % à Fort-de-France et au Lamentin et 90 % se déplacent en voiture.
En 2013, 1,2 million de personnes de 60 ans ou plus perçoivent l'allocation personnalisée d'autonomie. Neuf bénéficiaires sur dix ont 75 ans ou plus. Dans de nombreux départements, un taux élevé de bénéficiaires dans la population âgée va de pair avec un taux de pauvreté important à ces âges. Le taux départemental des bénéficiaires de l'APA à domicile varie de 6 % à 37 % et de 3 % à 16 % pour l'APA en établissement.
La Martinique poursuit sa phase de retrait démographique. En conséquence, les familles allocataires sont stables tandis que le nombre d'enfants couverts par une allocation familiale est en baisse depuis les trois dernières années...
Cette base fournit des indicateurs sur les bénéficiaires des prestations légales versées par les CAF dans les quartiers politique de la ville. Les mêmes indicateurs sont fournis pour :- les Iris des communes de plus de 10 000 habitants ; - les communes de plus de 10 000 habitants et /ou contenant au moins un QPV ; - les EPCI contenant au moins une commune de plus de 10 000 habitants ou un QPV.
Selon le scénario central de projections réalisées par la Drees en 2011, il y aurait 1,5 million de bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) en 2025, et 2 millions en 2040, contre 1,2 million début 2012.
Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent depuis plusieurs années, mais la parité n’est pas encore atteinte. Si en Martinique, les écarts entre sexes diminuent pour les variables concernant l'insertion sur le marché du travail, c'est dans une moindre mesure que sur le plan national. En revanche, l'évolution est plus favorable qu'en France hexagonale pour le niveau de salaire, l'entrepreneuriat et le niveau de formation. La Martinique est également marquée par une accentuation des écarts parmi les familles monoparentales, considérée comme « défavorable » aux femmes.
Au travers de trois articles propres au territoire martiniquais, la Direction de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale, l'Observatoire de la santé de la Martinique et l'Institut national de la statistique et des études économiques s'associent pour une meilleure prise en compte des situations de handicap dans la population martiniquaise. Ce dossier s'est attaché à traiter les différentes approches des situations de handicap.
Près des trois quarts des jeunes ont eu une expérience professionnelle dans le cadre de leurs études. En 2016, huit diplômés sur dix âgés de 15 à 34 ans et ayant achevé leurs études ont travaillé pendant leur cursus, le plus souvent dans le cadre de leur formation. Un peu plus d’un tiers de ces jeunes ont cumulé au moins 6 mois d’expériences obligatoires pour leurs études. Les diplômés du supérieur ont plus souvent des expériences longues et inscrites dans leurs études.
À l’entrée dans l’enseignement supérieur, 6 bacheliers sur 10 choisissent une formation dans une autre zone d’emploi que celle où ils résidaient l’année du baccalauréat. Les différences sont marquées entre les territoires. Par construction, les jeunes issus d’un territoire n’offrant pas d’établissement du supérieur sont contraints de se déplacer, soit au sein de l’académie (pour 56 % d’entre eux), soit dans une autre académie (44 %). La moitié d’entre eux déménage pour suivre ses études, l’autre moitié effectue des navettes quotidiennes entre son domicile et son lieu d’étude.
Six jeunes sur dix âgés de 18 à 24 ans ne déclarent aucun problème dans les relations avec leurs deux parents. Cependant, quand les tensions surviennent, elles sont souvent associées à des difficultés familiales ou financières. Ainsi, elles sont plus importantes lorsque les parents sont séparés, particulièrement avec le père. Elles sont également plus fréquentes chez les jeunes au chômage.
En 2017, l’équipement et l’accès au numérique dans les DOM sont proches de ceux de la métropole. La fréquence d’utilisation d’Internet dans les DOM demeure plus faible qu’en métropole. Les différences dans l’accès et l’utilisation selon l’âge, la catégorie sociale ou le diplôme y sont semblables, à ceci près qu’elles sont plus prononcées dans les DOM pour les plus âgés et les moins diplômés. Une personne sur deux déclare des compétences numériques faibles ou moyennes. Le commerce en ligne est assez peu utilisé, à l’inverse des sites des administrations et services publics.
Le panorama des minima sociaux a évolué depuis le début des années 2000 : l’alignement du revenu minimum d’insertion (RMI) est achevé depuis janvier 2002 et le revenu de solidarité (RSO) est versé depuis décembre 2001. L’uniformisation des barèmes de l’allocation parent isolé (API) avec ceux de métropole est complète depuis janvier 2007. Concernant les revenus liés à l’activité, la loi sur les 35 heures a conduit à revaloriser le SMIC de 24% entre 2001 et 2006. Des dispositifs incitatifs à la reprise d’activité (plan d’accompagnement à la recherche d’un emploi (PARE), et prime pour l’emploi (PPE) notamment ont été instaurés en 2001. La croissance économique observée sur la première moitié de la décennie a pu bénéficier de façon différenciée aux différentes catégories de ménages. Enfin, l’instauration prévue avant fin 2010 du revenu de solidarité active (RSA) dans les Dom en remplacement du RMI et de l’API conduit naturellement à s’intéresser aux publics potentiellement concernés.
Au 1er janvier 2014, 383 910 habitants résident en Martinique. La population compte 12 494 habitants de moins qu’en 2009, soit une baisse annuelle moyenne de 0,6 %. La Martinique est la région française qui perd le plus d’habitants. La diminution de la population s’explique par un solde migratoire négatif qui n'est pas compensé par le solde naturel. Les communes du Centre et du Nord sont les plus touchées par ce manque de dynamisme. Bien que Fort-de-France soit la commune la plus peuplée, elle est également celle qui perd le plus d’habitants (– 4 790).
En 2018, 759 000 bébés sont nés en France. Moins de 2 % d’entre eux ont une mère née après 1998. Cette proportion est en légère baisse depuis une trentaine d’années après avoir fortement diminué dans les années 1970 et 1980, conséquence des lois autorisant la contraception médicalisée puis l’avortement. Les naissances précoces sont les plus fréquentes dans les DOM.
Les revenus des ménages progressent moins rapidemment depuis 2005. Ce ralentissement est principalement dû à la stagnation des revenus d'activité sur la période précédente. Cette évolution d'ensemble diffère toutefois selon le niveau de vie des ménages. Pour les plus modestes et les classes moyennes, la part des revenus du travail s'est sensiblement réduite. En l'absence de croissance des revenus de transferts, leur pouvoir d'achat diminue. Pour les plus aisés en revanche, les revenus d'activité ont continué de progresser, accroissant ainsi les inégalités. La part des ménages vivant sous le seuil de bas revenus est passée de 17,8% à 20,5% au cours des cinq dernières années.
En 2016, la Martinique compte 131 200 emplois, en diminution sur la période 2006-2016. Néanmoins, la situation du marché de l’emploi est disparate selon les intercommunalités. L’agglomération de Fort-de-France, poumon économique de l’île, perd des emplois ainsi que la CAP Nord Martinique, tandis que l’Espace Sud Martinique reste dynamique. Dans trois cas sur dix, les personnes en emploi vont travailler hors de l’intercommunalité où elles résident. Le nombre de navetteurs est stable depuis 2006.
Le premier trimestre 2015 se caractérise par une tendance haussière de l'emploi salarié dans les départements français d'Amérique (DFA). Cette configuration inhabituelle confirme un élan positif observé au quatrième trimestre 2014. Au premier trimestre 2015, l'emploi salarié martiniquais confirme la tendance à la hausse observée fin 2014.
Entre fin 2014 et fin 2015, l'emploi se redresse de 0,5 % en France, après une quasi-stabilité au cours de l'année précédente. En effet, l'emploi salarié s'accélère dans le tertiaire marchand et notamment dans les services aux entreprises. C'est en Occitanie et dans les départements d'outre-mer que la situation est la plus favorable. Inversement, l'emploi salarié diminue en Normandie, dans le Grand Est et en Corse.
En 2016, 127 000 Martiniquais ont un emploi et 27 000 sont au chômage au sens du BIT. Conséquence d’un retrait démographique et d’un volume d’emplois stable, le chômage est en recul en 2016.
En 2016, en France, 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans, soit 71,4 % de cette tranche d’âge, sont actives au sens du Bureau international du travail...
Au troisième trimestre 2016, le secteur marchand perd des postes aux Antilles-Guyane. Le repli est plus fort en Guadeloupe qu’en Martinique et en Guyane.
Au cours de la dernière décennie, les taux d’activité et d’emploi sont restés relativement stables dans les DOM. Le taux de chômage a été plus fluctuant, notamment en Guyane et à La Réunion. Les facteurs favorisant les transitions entre l’emploi, le chômage et l’inactivité ont évolué. Les 50 ans et plus ont été plus protégés de la perte d’emploi lors des mouvements sociaux de 2009 et l’âge n’est plus un facteur discriminant pour l’accession à l’emploi depuis 2006.
En France, l'emploi accélère de nouveau nettement entre fin 2015 et fin 2016 : + 252 000 personnes, après + 124 000 l'année précédente. Ce dynamisme provient de l'emploi salarié, en particulier dans les services aux entreprises. En revanche, l'emploi non salarié continue de reculer, excepté dans le tertiaire non marchand où il progresse. En 2016, pour la première fois depuis 2006, l'emploi augmente dans toutes les régions. C'est en Occitanie et dans les Pays de la Loire qu'il est le plus dynamique.
En Martinique, le marché de l’emploi est dominé par les seniors. Couplée avec l’émigration des plus jeunes pour la poursuite des études ou le premier emploi, cette tendance se traduit depuis 2011 par un plus grand nombre de sorties que d’entrées sur le marché du travail. Dans ce contexte, deux problématiques s’avèrent essentielles : celle du renouvellement des effectifs et celle des conditions d’exercice des métiers.
En Martinique, le secteur tertiaire marchand est à sont plus haut niveau depuis 2009.
Dans un contexte de vieillissement de la population, où le marché de l’emploi est dominé par les séniors et où les jeunes quittent le territoire pour poursuivre leurs études ou chercher leur premier emploi, deux problématiques essentielles se dessinent pour l’avenir des métiers en Martinique : celle du renouvellement des effectifs et celle des conditions d’exercice des métiers.
En 2014, les conditions d’emploi en Martinique sont moins favorables aux femmes qu’aux hommes. Cependant, la mixité professionnelle est assez forte sur l’île et les inégalités salariales entre les deux genres sont parmi les plus faibles des régions françaises.
En 2017, en Martinique, la moitié des personnes âgées de 15 ans ou plus sont actives au sens du BIT. Parmi elles, 82 % ont un emploi et 18 % sont au chômage. Les actifs occupés travaillent principalement en tant que salariés et dans le secteur tertiaire. Quant aux actifs inoccupés, ils restent nombreux même si le taux de chômage est stable.
La baisse du chômage se confirme : – 0,7 point par rapport à 2016. Données sur le halo du chômage avec focus Dom.
En 2017, l'emploi accélère de nouveau nettement en France : + 338 000, après + 212 000 l'année précédente. Il est entraîné par le dynamisme du tertiaire marchand. L’emploi repart à la hausse dans la construction. Il est quasiment stable dans l’industrie après seize années de recul. En revanche, il ralentit dans le tertiaire non marchand. En 2017, pour la deuxième année consécutive, l'emploi augmente dans toutes les régions. Il est le plus dynamique dans les Pays de la Loire, en Bretagne et en Île-de-France.
En 2018, en France, 71,9 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives au sens du Bureau international du travail (BIT), qu’elles aient un emploi ou soient au chômage. Ce taux augmente de 0,4 point en 2018, atteignant son plus haut niveau depuis 1975. Cette hausse est due à celle du taux d’emploi (+ 0,7 point pour les 15-64 ans), plus marquée pour les jeunes et les seniors.
En 2018, la population active est stable en Martinique et s’établit à 153 000 personnes en âge de travailler. Le taux de chômage est stable et concerne 18 % de la population active. L’activité salariée et le secteur tertiaire regroupent la majorité des emplois, notamment chez les femmes. Celles-ci sont néanmoins plus exposées à des situations précaires aux frontières du chômage, ainsi que les jeunes actifs et les personnes peu diplômées.
Entre 2014 et 2018, le taux de chômage a baissé dans les quatre DOM historiques et le taux d'emploi a peu varié. L'écart avec la France métropolitaine reste stable et marqué. Sur la même période, en Guyane, le halo autour du chômage, déjà élevé, a sensiblement augmenté. Mayotte se distingue nettement des autres DOM avec une situation qui s'est dégradée en quatre ans du fait notamment de la forte croissance démographique qui amène de nombreux candidats sur le marché du travail. Le taux de chômage y atteint 35 % en 2018.
En 2018, l’emploi en France progresse moins vite : + 225 000 après + 338 000 en 2017, malgré l'accélération de l’emploi non salarié. L’emploi est surtout porté par le tertiaire marchand, la légère reprise de la construction et une hausse dans l’industrie. Le ralentissement du tertiaire non marchand se poursuit. En 2018, l’emploi n’augmente plus partout : il baisse à La Réunion, en Bourgogne-Franche-Comté, dans le Centre-Val de Loire et le Grand Est. Il est par contre particulièrement dynamique en Corse, en Guadeloupe et en Guyane.
L'emploi dans la fonction publique - année 2018
Ces bases proposent le taux de chômage pour les 321 zones d'emploi (composition 2010) de France métropolitaine et des départements d'outre-mer (DOM hors Mayotte).
En 2019, en France, 71,7 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives au sens du Bureau international du travail (BIT), qu’elles aient un emploi ou soient au chômage.
Les martiniquais de plus de 60 ans seront deux fois plus nombreux en 2030 qu'aujourd'hui. La population dépendante, majoritairement féminine va également doubler. Ce doublement de personnes en situation de dépendance va engendrer des besoins accrus en services d'aide à domicile et de places en institution. L'aide familiale, déjà très répandue, va se développer. Les emplois nécessaires aux services d'aide à domicile devraient augmenter de 45% en équivalent temps plein entre 2010 et 2020.
Les fonctions exercées à Fort-de-France, à Sainte-Anne, ou dans les communes rurales du Nord de l'île ne sont pas les mêmes. En 2011, les fonctions liées aux services à la personne (administration, éducation-formation, santé, action sociale, services de proximité...) représentent un emploi sur deux en Martinique. Elles se développent sur le territoire en fonction de la présence de la population. Les fonctions liées aux prestations intellectuelles, à la conception-recherche, au commerce inter-entreprises, à la gestion ou à la culture et aux loisirs représentent un cinquième de l’emploi régional, soit une part de 4 points plus importante qu’en 1999. Elles restent très concentrées dans et autour de Fort-de-France. Enfin, parmi les fonctions de production concrète, leur part ne cesse de s'éroder depuis 12 ans. Le nombre d’emplois relevant des fonctions agricoles est en forte baisse, près d’un tiers des emplois de ces fonctions ont été détruits entre 1999 et 2011.
L'attractivité économique de la Martinique est plutôt faible en 2013, en léger repli par rapport à 2008. Le territoire attire globalement peu d’emplois productifs et encore moins d’emplois qualifiés de cadres ou de professions intellectuelles supérieures. Parmi eux, les natifs sont largement sous-représentés.
L'Insee en collaboration avec la Dares propose avec Emploi et salaires un panorama complet et précis sur l'emploi et les salaires. L'édition 2013 présente quatre dossiers. Nous vous proposons ici plus particulièrement un lien vers le dossier thématique s'appliquant aux données des régions.
Avec un trajet moyen de 22 minutes, la Martinique bénéficie d’un accès aux services hospitaliers plus rapide que la plupart des régions. Si l’île est avantagée par une faible superficie qui limite les déplacements, l’accès aux soins est restreint à l’offre hospitalière du département. La majorité des spécialités médicales sont assurées en Martinique et 95,7 % des hospitalisations de résidents sont prises en charge localement. Fortement attractifs, les établissements du territoire « Centre » proposent l’offre de soins la plus large.
Le taux d’emploi reste constant depuis 3 ans. Au deuxième trimestre 2013, le taux d’emploi en Martinique s’élève à 51,6 %. Identique chez les hommes et les femmes, c’est le taux le plus élevé des départements français d’Amérique (DFA). Le taux de chômage est en légère augmentation (22,8 %) et reste bien supérieur au taux métropolitain. Les jeunes sont les plus touchés par le chômage mais les plus diplômés tirent leur épingle du jeu.
En 2014, l’illettrisme touche 13 % des personnes de 16 à 65 ans résidant en Martinique. L’illettrisme baisse en Martinique de deux points entre 2006 et 2014 malgré un vieillissement de la population.
En 2014, près d’un quart des Martiniquais a plus de 60 ans. La population vieillit de façon plus prononcée qu’ailleurs en France. A l’horizon 2030, près de 40 % de la population en Martinique sera âgée de 60 ans et plus, contre 30 % en France hexagonale, positionnant la Martinique au 1er rang des régions françaises les plus âgées. Le vieillissement entraîne une évolution des conditions de vie...
La Martinique est touchée depuis le début du siècle par le vieillissement de sa population et l’augmentation du nombre de ses seniors. Le manque de services d’hébergement et d’aides accentuent les difficultés rencontrées par cette partie de la population. Les problèmes fonctionnels et la perte d’autonomie affectent de façon plus importante les seniors en Martinique qu’au niveau national. La Martinique est ainsi l’une des régions de France où la proportion des plus de 60 ans en situation de perte d’autonomie est la plus forte.
La perte d’autonomie concerne 6,3 % des seniors vivant à domicile. Cette part s’élève à 14,1 % chez les 75 ans ou plus. Elle varie d’une région à l’autre, indépendamment des différences d’âge au sein de la population des seniors. Les régions dans lesquelles les seniors connaissent le plus de difficultés sociales (Corse, Hauts-de-France, Occitanie, départements et régions d’outre-mer) sont celles où ils résident le plus souvent à domicile et où les situations de perte d’autonomie à domicile sont les plus fréquentes.
En Martinique, en 2013, 27 300 personnes vivent dans les sept quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit 7,1 % de la population. Les habitants de ces quartiers, plus fréquemment touchés par la pauvreté, souffrent d’un déficit de formation et s’insèrent avec plus de difficultés sur le marché du travail.
Près de trois quarts des résidents d’un quartier prioritaire de la politique de la ville bénéficient d’au moins une prestation légale versée par les caisses d’allocations familiales, contre un peu moins de la moitié sur le reste du territoire. Parmi les foyers allocataires, les couples avec enfants sont moins présents dans ces quartiers alors que les personnes seules, les couples sans enfant et les familles monoparentales y sont surreprésentés. Dans les quartiers prioritaires, la part d’allocataires bénéficiant de prestations sous conditions de ressources est plus élevée, en lien avec la plus grande faiblesse des ressources monétaires de ces populations.
La base permanente des équipements (BPE) est destinée à fournir le niveau d'équipement et de services rendus sur un territoire à la population. Cette base permet de produire différentes données, comme la présence ou l'absence d'un équipement, la densité d'un équipement ou un indicateur de disponibilité d'un équipement du point de vue des habitants, toutes ces données étant rapportées à une zone géographique qui peut être infra-communale.
En 2014, près d'un quart des Martiniquais a plus de 60 ans. La population vieillit de façon plus prononcée qu'ailleurs en France. A l'horizon 2030, près de 40 % de la population en Martinique sera âgée de 60 ans et plus, contre 30 % en France hexagonale, positionnant la Martinique au 1er rang des régions françaises les plus âgées.
L’Insee publie tous les ans, en septembre, le taux de pauvreté et les principaux indicateurs d’inégalités de niveau de vie pour l’avant-dernière année. Il a ainsi publié en septembre 2016 ces indicateurs pour l’année 2014. Comme il est souhaitable de disposer d’indicateurs plus précoces, l’Insee a décidé de publier en fin d’année N+1 une estimation avancée pour l’année N à l’aide d’une méthode expérimentale fondée sur la microsimulation. En 2015, le taux de pauvreté atteindrait 14,3 % de la population. Les données définitives seront publiées en septembre 2017.
S'appuyant sur l'enquête Cadre de Vie et Sécurité 2015 dans les DOM, l'Insee publie deux documents sur la délinquance dans les régions des Antilles-Guyane (Insee Analyses Martinique n°16 et Insee Première n°1632). En 2013 et 2014, la délinquance d’appropriation est moins présente sur le territoire martiniquais que sur le reste des Antilles-Guyane. La Martinique se démarque des autres régions françaises d’Amérique avec un taux de délinquance comparable à celui de la France hexagonale.
A lire également : D'avantage de vols et d'actes violents en Guadeloupe et Guyane qu'en métropoleLire
Ce dossier fait le point sur les inégalités entre femmes et hommes aujourd’hui en France. Cette édition succède à celle de 2012 Femmes et hommes – Regards sur la parité.
En parallèle de ce dossier, une analyse Martinique a été menée sur la parité Femmes/Hommes aux différents âges de la vie. Femmes et hommes en Martinique : regard sur la parité aux différents âges de la vie.
À l'horizon 2050, la population de chaque région française augmenterait hormis en Guadeloupe et en Martinique.
Si les tendances démographiques récentes observées se prolongent, la Martinique compterait 339 000 habitants en 2030, soit 47 000 de moins qu’en 2013. Cette décroissance de la population serait principalement due au solde naturel qui deviendrait négatif, les naissances ne compensant plus les décès. Le vieillissement de la population en est l’acteur principal. Une autre conséquence serait la contraction du déficit migratoire durant cette période.
En 2015, en France, le niveau de vie médian de la population s’élève à 20 300 euros annuels, soit un montant légèrement plus élevé que celui de 2014 en euros constants. Dans le haut de la distribution, les niveaux de vie repartent à la hausse après plusieurs années de baisse, l’augmentation étant particulièrement marquée pour les plus aisés. Dans le bas de la distribution, les niveaux de vie stagnent à l’exception du premier décile dont l’augmentation compense le léger repli de l’année précédente.
Avec 380 877 habitants au 1er janvier 2015, la Martinique compte 13 296 habitants de moins qu’en 2010, soit une baisse annuelle moyenne de 0,7 %. Les nombreuses émigrations des jeunes Martiniquais sont à l’origine du déficit démographique. Ce déficit migratoire a des conséquences sur la structure de la population et contribue au vieillissement de la population. Les naissances diminuent à cause du recul de la population féminine en âge de procréer. Comme en France hexagonale, trois couples sur quatre optent pour le mariage alors que la proportion de pacsés est nettement inférieure à la moyenne nationale.
Au 1er janvier 2015, 380 877 habitants résident en Martinique. La population martiniquaise compte 13 296 personnes de moins qu’en 2010, soit une baisse annuelle moyenne de 0,7 % sur les 5 dernières années. La Martinique est la région française qui perd le plus d’habitants. La diminution s’explique par un solde migratoire négatif (perte de 21 000 personnes) qui n’est pas compensé par un solde naturel positif (+ 7 700 personnes). Les communes du Centre et du Nord sont les plus touchées par ce manque de dynamisme. Bien que Fort-de-France soit la commune la plus peuplée, elle est également celle qui perd le plus d’habitants (– 4 714).
De 2010 à 2015, les populations ont évolué différemment d’un département à l’autre en fonction des mouvements naturels (naissances et décès) et des entrées et sorties sur le territoire départemental. Les excédents naturels, liés à la jeunesse de la population, sont l’apanage des départements les plus urbanisés. Les excédents des entrées sur les sorties reflètent l’attractivité du Sud et de l’Ouest, même si celle de la façade méditerranéenne fléchit. Sous l’effet des migrations, les écarts de dynamiques de population sont plus marqués qu’auparavant.
En 2016, 2 900 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes. Ce taux a baissé très fortement tout au long du vingtième siècle et est resté stable depuis 2005. La mortalité infantile se concentre dans les premiers jours de la vie : la moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire ont vécu moins d’une semaine. La mortalité infantile est la plus élevée dans les DOM. La France se situe dans la moyenne des pays de l’Union Européenne.
La situation démographique en 2016 permet de cerner en détail la situation actuelle et les évolutions de la population. Cette édition contient des données au niveau de la France métropolitaine mais également au niveau de la France entière (métropole et départements d'outre-mer). De nombreux tableaux au niveau départemental sont également disponibles.
France, portrait social s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître la société française. Cet ouvrage transversal de la collection « Insee Références » propose d’abord un éclairage sur les personnes de 65 ans ou plus. Deux dossiers analysent ensuite de manière approfondie les effets des réformes sociales et fiscales sur le revenu des ménages et les inégalités. Enfin, une quarantaine de fiches synthétiques, présentant les données essentielles et des comparaisons européennes, complètent ce panorama social.
En 2017, 276 000 personnes vivent en Polynésie française. En cinq ans, la population a augmenté de 1 500 personnes par an, un rythme plus faible qu’auparavant. La hausse est la plus forte dans les Îles du Vent. L’excédent des naissances sur les décès est le seul moteur de cette croissance démographique. Il diminue cependant du fait de la baisse de la fécondité. Les départs de Polynésie sont plus importants que les arrivées et un jeune de 18 à 25 ans sur dix quitte le territoire.
La Communauté d’Agglomération du Pays Nord Martinique (Cap Nord), avec ses 18 communes, a des difficultés à retenir les moins de 30 ans sur son territoire à l’instar du reste de la Martinique. Le chômage, omniprésent, incite les jeunes à rejoindre la France hexagonale pour poursuivre des études ou trouver un emploi. Parallèlement, la zone est touchée par un vieillissement de sa population plus important qu’ailleurs. Le secteur public, principal employeur, prédomine sur une agriculture peu attractive. Les femmes, de plus en plus qualifiées, sont majoritaires parmi les salariés. Au sein de l’intercommunalité, des problématiques émergent : diminution de la taille des familles, part importante des bas revenus, transport en commun limité, habitat vieillissant. Le territoire Cap Nord, vallonné et rural, détient pourtant des atouts à exploiter, notamment en matière d’écologie et de développement durable.
Au 1er janvier 2016, la Martinique compte 376 480 habitants, soit 15 827 personnes de moins qu’en 2011. Avec une baisse annuelle moyenne de 0,8 %¨au cours de ces cinq années, c’est la région française qui se dépeuple le plus. Cette situation s’explique par un solde apparent des entrées sorties négatif qui n’est pas compensé par le solde naturel. Si, en 2011, les communes de l’Espace Sud gagnaient des habitants, elles sont désormais également touchées par ce recul démographique. Fort-de-France reste la commune la plus peuplée mais devient celle qui perd le plus d’habitants.
Au 1ᵉʳ janvier 2016, 66 362 000 habitants vivent en France (hors Mayotte), soit une croissance de 0,4 % par an depuis 2011. L’accroissement démographique concerne toutes les régions, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Bourgogne-Franche-Comté. Cependant, le dynamisme démographique s’affaiblit.
Entre 2011 et 2016, tous les types d’EPCI concourent positivement à l’évolution de la population française. La croissance démographique se renforce et atteint en moyenne 0,7 % par an pour les métropoles de province qui attirent toutes davantage de nouveaux habitants qu’entre 2006 et 2011.
Avec 376 480 habitants au 1er janvier 2016, la Martinique compte 15 827 personnes de moins qu’en 2011. Le départ de nombreux jeunes Martiniquais vers la France métropolitaine est à l’origine du déficit démographique. En 2017, le nombre de décès se rapproche du nombre de naissances. Les mariages sont en hausse.
Au 1er janvier 2019, la France compte près de 67 millions d’habitants. Au cours de l’année 2018, la population a augmenté de 0,30 %. Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel (+ 144 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas.
En 2018, les inégalités et le taux de pauvreté augmenteraient. Selon la méthode d’estimation avancée basée sur la microsimulation, les inégalités de niveau de vie augmenteraient en 2018 : l’indice de Gini augmenterait de 0,005 pour s’établir à 0,294 et le ratio entre la masse des niveaux de vie détenue par les 20 % de personnes les plus aisées et celle détenue par les 20 % les plus modestes augmenterait de 0,1 pour s’établir à 4,4. Le rapport interdécile serait quasi stable à 3,5. La hausse des inégalités serait surtout liée à la forte augmentation des revenus des capitaux mobiliers désormais soumis au prélèvement forfaitaire unique, concentrés chez les plus aisés.
En 2019, 15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année, tandis que 38 % des usagers manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence. Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population. Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet. Les personnes les plus âgées, les moins diplômées, aux revenus modestes, celles vivant seules ou en couple sans enfant ou encore résidant dans les DOM sont les plus touchées par le défaut d’équipement comme par le manque de compétences.
En 2017, les ménages résidant en Martinique consacrent la moitié de leur budget aux transports, à l’alimentation et au logement. Les modes de consommation diffèrent selon leurs revenus et leurs caractéristiques et font apparaître trois profils types de consommateurs : les aînés défavorisés donnant la priorité aux dépenses alimentaires, les locataires aux revenus modestes et les actifs en emploi consommateurs de biens de confort. Entre 2011 et 2017, les choix en matière de consommation des ménages ultramarins se rapprochent de ceux des métropolitains, avec notamment un poids des dépenses de transport et des biens de confort en hausse.
Au 1ᵉʳ janvier 2017, 66 524 000 habitants vivent en France hors Mayotte, soit une croissance moyenne de 0,5 % par an depuis dix ans. La population augmente plus vite dans les communes peu denses notamment celles situées dans la périphérie des principales villes, témoignant ainsi de la poursuite de l’étalement urbain. Les communes densément peuplées connaissent une nette progression de leur densité liée à un excédent des naissances sur les décès. Les communes peu denses attirent de nouveaux habitants, cette attractivité se diffuse sur des territoires de plus en plus éloignés. La croissance des espaces de faible densité concerne 80 % des départements.
En France, en 2018, 68 % des enfants mineurs vivent dans une famille « traditionnelle », 21 % vivent dans une famille monoparentale, et 11 % vivent dans une famille recomposée : 7 % avec un parent et un beau-parent et 4 % avec leurs deux parents. Au total, 28 % des enfants résident donc avec un seul de leurs parents. La part des enfants vivant en famille recomposée varie de 7 % en Martinique et dans les Hauts-de-Seine à 17 % en Guyane. Les enfants des familles « traditionnelles » vivent plus souvent à l’Ouest et à l’Est de la France, alors que ceux des familles monoparentales sont très présents dans le pourtour méditerranéen et les départements d’Outre-mer.
Au 1er janvier 2020, la France compte 67 millions d’habitants. Au cours de l’année 2019, la population a augmenté de 0,3 %. Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel (+ 141 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas.
Au 1er janvier 2019, 363 480 personnes vivent en Martinique. Le solde naturel est légèrement positif. Pour autant, la Martinique perd des habitants chaque année. Le départ des jeunes, qui entraîne un solde migratoire fortement déficitaire et le faible taux de natalité y contribuent. L’espérance de vie reste stable en 2018. Par ailleurs, le nombre de mariages baisse et plus de la moitié des enfants mineurs vivent dans une famille monoparentale
Les ménages ultramarins consomment moins que ceux de la métropole. Les disparités de dépenses selon le revenu et le profil des ménages y sont plus prononcées. Ainsi, les familles monoparentales et les couples sans enfant ont un niveau de consommation qui s’écarte davantage de la moyenne qu’en métropole. Les principaux postes de dépenses sont identiques dans les DOM et en métropole. Cependant, leur hiérarchie diffère : les transports devancent souvent le logement et l’alimentation. Mayotte fait exception, les ménages consacrent en moyenne un quart de leur budget à l’alimentation.
France, portrait social s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître la société française. Cet ouvrage transversal de la collection « Insee Références » propose d’abord un éclairage sur les ménages à niveau de vie médian en France. Trois dossiers analysent de manière approfondie différents aspects de la société française. Une quarantaine de fiches synthétiques, présentant les données essentielles et des comparaisons européennes, complètent ce panorama social.
Cette étude, réalisée en partenariat avec l'INSEE et l’Observatoire de la santé de la Martinique, constitue le premier volet de la réflexion sur le handicap en Martinique. Sont à venir : «Le handicap chez les seniors» et «La prise en charge du handicap».
Insee Analyses - Novembre 2016 : Les jeunes de 18 à 24 ans résidant en France disposent en moyenne sur l’année 2014 de 9 530 euros de ressources monétaires individuelles. D’après l’enquête nationale sur les ressources des jeunes, plus de la moitié de ce montant provient d’activités rémunérées, près d’un tiers de l’aide familiale et environ 15 % sont des prestations et aides sociales.
Insee Première - Juin 2016 : Premiers résutlats de l'enquête nationale sur les ressources des jeunes.
Ils ont en commun d’être entrés en 6e en septembre 2007. Huit ans après, âgés pour la plupart de 18-19 ans, 45 % de ces jeunes entament des études supérieures, 30 % restent scolarisés dans le secondaire et 25 % ont quitté, à titre définitif ou provisoire, l’école. Le niveau d’acquis à l’entrée en 6e est déterminant sur la situation à 18-19 ans.
À la demande de la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) et avec l’appui de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) a réalisé début 2019 la quatrième édition du baromètre DJEPVA sur la jeunesse, une enquête nationale auprès de 4 500 jeunes de métropole et d’outre-mer, âgés de 18 à 30 ans. Ce dispositif est adossé à l’enquête permanente du CREDOC sur les Conditions de vie et aspirations des Français, qui existe depuis 1978 et permet de resituer les analyses portant sur les jeunes sur des données de contexte général, et de comparer certains des résultats à ceux observés dans d’autres tranches d’âge.
Une vue d’ensemble permet de situer les enjeux économiques et sociaux du logement. Quatre dossiers sont ensuite proposés : le premier analyse le statut des locataires. Le deuxième s’intéresse à l’accès à la propriété. Le troisième décrit la mobilité résidentielle et ses déterminants. Le quatrième dossier fait le point sur le logement des ménages immigrés. Un zoom sur la Martinique est proposé en pages 178 et 179.
En Martinique, le nombre de logements augmente de 3 000 par an entre 2010 et 2015. La moitié de ces nouveaux logements sont des logements vacants. Le nombre de résidences principales est également en hausse, malgré la baisse de la population. La réduction de la taille des ménages explique en partie cette croissance. Fort-de-France et Le Lamentin concentrent le plus grand nombre de nouveaux logements. En revanche, l’augmentation du parc de logements se caractérise par une baisse des ménages propriétaires sur la période.
Au 1ᵉʳ janvier 2019, la France hors Mayotte compte 36,6 millions de logements. En France métropolitaine, 82 % des logements sont des résidences principales et 56 % des logements individuels. Depuis 35 ans, la part de résidences principales a légèrement diminué tandis que celle des logements vacants s’est un peu accrue. 16 % des résidences principales sont situées dans l’unité urbaine de Paris et 39 % des résidences secondaires dans les communes rurales. La part de ménages propriétaires est stable à environ 58 % depuis 2010. Dans les départements d’outre-mer, le parc de logements augmente plus vite qu’en métropole : + 2,5 % en moyenne par an depuis 35 ans contre + 1,1 % en métropole.
Seul un Martiniquais sur dix n'a jamais quitté son département. A l'inverse, ils sont près d'un tiers à être partis durablement (plus de six mois) pour un emploi, pour le service militaire ou pour les études. A leur retour, ils occupent souvent une position plutôt favorable sur le marché du travail.
Familles monoparentales et maternités précoces sont fréquentes dans les Dom. En Martinique, près d'un enfant sur trois vit toute son enfance avec un seul de ses parents. Parmi les jeunes Martiniquaises âgées de 20 à 30 ans en 2010, plus d'une sur dix a été mère avant l'âge de 20 ans. Mais ce pourcentage a été divisé par deux en quarante ans.
Les solidarités intergénérationnelles apparaissent moins fortes en Martinique que dans les autres Dom. Les personnes âgées sont souvent aidées dans leur quotidien par leurs enfants. En revanche, l'aide financière régulière bénéficie plus aux jeunes qu'aux plus âgés.
Ce document présente les projections d’activité hospitalière de court séjour à l’horizon 2030, calculées à partir d’hypothèses construites avec un groupe d’experts, et tenant compte des évolutions démographiques à venir. Ces hypothèses s’appuient sur un meilleur suivi en ville de certaines pathologies chroniques, des progrès techniques et des changements de pratiques dans certaines prises en charge hospitalières.